Victime d’accident de la route : comment se défendre ?
Dès lors que vous subissez un accident de la route, il est nécessaire de réclamer vos droits vis-à-vis de l’auteur. Nonobstant les soins sanitaires que vous subirez, vous devrez bénéficier de plusieurs types d’indemnisation pour votre bien être.
Indemnisation en cas de victime d’accident de la route
Depuis 1985, la loi Badinter offrait la possibilité aux victimes d’accident de la route de bénéficier d’une indemnisation dès qu’on note des dommages matériels ou corporels. Cette prise en charge incombe à la personne ayant causé l’accident. Afin de déterminer les causes du drame et de situer les responsabilités, un document de constat peut être rempli à l’amiable après l’accident.
Cela est nécessaire au bon déroulement du processus d’indemnisation. L’importance de ce document nécessite qu’on y accorde une attention particulière. Vous aurez également besoin d’un avocat compétent. En cas de dommages corporels, il est recommandé de faire appel aux autorités policières pour faire le constat afin de produire un bon procès-verbal tenant compte des éléments essentiels pour l’indemnisation.
Indemnisation dès qu’il y a de dommages matériels
La loi exige une proposition d’indemnisation de votre bien matériel (véhicule) de la part de la compagnie d’assurance du conducteur en tort pour une durée maximale de 3 mois. Dès lors que ce dernier s’oppose à cela, évitez d’amender sa proposition d’indemnisation et faites savoir à l’aide des preuves que le montant proposé ne pourra couvrir les dommages causés.
Pour ce faire il est important de s’attacher les services d’un professionnel qui pourra estimer le véhicule endommagé à sa juste valeur. Il est également admis que pendant la période couvrant le jour de l’accident au moment de la restitution de votre véhicule réparé, vous devez bénéficier des indemnités de privation d’usage du véhicule.
Indemnisation dès qu’il y a de dommages corporels
En cas de dommages corporels, la loi différencie les victimes conductrices de celles non conductrices. En ce qui concerne les victimes non conductrices, elles bénéficient automatique du droit à l’indemnisation à moins qu’il soit noté une faute inexcusable ou intentionnelle en faveur de la victime. À l’opposer, la victime conductrice peut voir son droit à l’indemnisation limité, voire annulé dès que la compagnie d’assurance arrive à prouver que vous êtes fautif dans l’accident.
Le responsable de l’accident par le biais de son assureur enclenchera le processus d’indemnisation en vous demandant des pièces nécessaires à l’évaluation du montant requis. Après étude de votre dossier, vous aurez un retour quant à ses propositions.